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Documentaire (2012) over computerspellen en hoe ze de wereld veroverden. Videogames zijn vandaag de grootste culturele industrie ter wereld, met een omzet van meer dan 60 miljard dollar ruim vier keer groter dan Hollywood. Miljoenen mensen zijn dagelijks verbonden via games, over de grenzen van culturen, generaties – in de VS is de helft van de spelers ouder dan 30 - en sociale klassen heen. De documentaire dompelt de kijker onder in de virtuele wereld van spelontwikkelaars, avatars, hackers, goldfarmers, mangacafés, World of Warcraft- en Final Fantasy-adepten en cosplay-gamers.

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Enregistrement intégral de l'oeuvre théâtrale, filmée par Marie-France Collard et Patrick Czaplinski lors des dernières représentations en 2005 (3 DVD - durée totale : 5h40 - sous-titres : anglais, néerlandais, espagnol, doublage en kinyarwanda).Le coffret comprend également trois films documentaires :"Groupov 20 ans" de Marianne Sluszny et Guy Lejeune a été réalisé pendant l'une des dernières phases d'élaboration du spectacle. On y découvre les problèmes d'écriture, les répétitions, les artistes au travail. Le film retrace en même temps l'histoire du collectif Groupov, le chemin de création qui, d'oeuvre en oeuvre, a fini par conduire à "Rwanda 94" (durée : 52' - français uniquement).Les deux autres documentaires ont été réalisés par Marie-France Collard et témoignent du désir de justice et de la vie douloureuse des rescapés dans l'après-génocide.L'un, "A travers nous l'humanité...", a été tourné à l'occasion de la 10ème commémoration du génocide au Rwanda même, où le spectacle était présenté pour la première fois.Trace de la rencontre exceptionnelle avec le public rwandais, le film ouvre sur les préoccupations des survivants, les cérémonies de déterrement, la violence qui rôde toujours, le travail de deuil et de mémoire...ou quand les mots peuvent enfin percer la carapace du silence (durée : 2h35, sous-titres : anglais, doublage en kinyarwanda).L'autre, "Bruxelles-Kigali", terminé en 2011, fut réalisé à l'occasion du procès à Bruxelles (novembre 2009) d'un des dirigeants des milices criminelles Hutus, les Interahamwe.Il enregistre au plus près, en parallèle aux débats de la cour d'assises, les émotions et réflexions de survivants, 15 ans après les faits, amenés à croiser régulièrement des Rwandais suspectés de participation au génocide et qui ne seront sans doute jamais jugés (durée : 1h58, sous-titres : anglais).

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Cet ensemble abrita longtemps un marché où l'on finit par manipuler près de huit mille tonnes de marchandises par jour. Mais l'organisation des Halles centrales de Paris ne répondait plus à l'extension du négoce qui s'y pratiquait. La capitale qui comptait 1 200 000 habitants en 1857, pendant l'élaboration du projet, en comptait déjà plus de 2 600 000 en 1900. On décida d'interdire la vente au détail en 1896, mais ce ne fut guère suffisant, et l'inadéquation du lieu ne cessa de s'accroître au cours du XXe siècle. Malgré divers projets, la décision du transfert des activités des Halles est prise. Décidé en 1962 par décret, ce transfert a été effectué en mars 1969 à Rungis. Le quartier des Halles a été au centre d'une grande polémique, notamment au sujet de la destruction des Halles de Baltard, qui eut lieu en 1971 malgré de nombreuses protestations. Seul un pavillon a échappé à la destruction, et a été démonté puis remonté en 1977 à Nogent-sur-Marne. C'est l'unique vestige de cette belle expression architecturale, à la place de laquelle se situe désormais un vaste centre commercial et culturel (Vidéothèque de Paris) souterrain, le Forum des Halles, inauguré en 1979.